mardi 11 juin 2013

Les glaïeuls sont mes fleurs préférées...

...depuis que j'ai appris il y a bien des années Le Dormeur du Val de Rimbaud:

"...Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant 
Comme sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid..."


La photo vient de  et le photographe est © Andrew Schmidt


La mort du français - 1

I love words. All of them, especially when they're put in the right order...

C'est pourquoi je ne trouve rien de plus horripilant que de lire des insanités orthographiques, syntaxiques... Il fut un temps où écrire était un don dont seuls quelques élus bénéficiaient. User de sa plume signifiait être libre; libre d'inventer, de créer, de s'exprimer, s'expliquer, se défendre, se justifier...A l'heure du tout virtuel, la facilité semble être de mise partout, et surtout dans l'expression.
J'ai donc décidé de faire profiter les lecteurs francophones qui passeront par là d'un florilège de courriers dont ils voudront bien eux-mêmes relever les grossièretés. Ny voyez pas de mesquinerie (personne n'est cité, ni reconnaissable), mais plutôt le regard amusé d'une amoureuse des mots.

Le gagnant du jour est l'auteur fort jovial du mail suivant:

Bonjour,
je vois que le weekend vous a bien profite, avant de partir dans des contentieux sans fin pour tout le monde je vous rappels juste que nous subissons fortement le décalage initial du planning ( pose prévu fin février si je ne m'abuse...), que votre courrier est très mal venu, voire déplacé et en aucun productif.
Je vais de ce pas saisir mon conseil.

samedi 8 juin 2013

"The Road Not Taken", by Robert Frost

To new beginnings...


The Road Not Taken


Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth; 

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim
Because it was grassy and wanted wear,
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day! 
Yet knowing how way leads on to way
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I,
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference. 

Robert Frost.